Appareil Photo Iphone 12 Pro Max

«Appareils photos professionnels ». C'est ainsi qu'Apple vante les optiques de son nouvel iPhone 12 Pro Max. Il faut dire que le système 12 mégapixels multiplie les superlatifs avec ses trois objectifs ultra grand-bending (ouverture ƒ/2,four et champ de vision de 120°), grand-angle (ouverture ƒ/1,6) et téléobjectif (ouverture ƒ/2,two, zoom optique avant two,5x). En somme, « la crème de la crème », et une qualité jamais atteinte avec un iPhone, particulièrement en conditions de faible éclairage.

Cascade tester au mieux ces nouvelles capacités photographiques, seule différence notable entre 50'iPhone 12 Pro et sa version grande 12 Pro Max, « L'Obs » a demandé son avis à la photographe professionnelle Hélène Hadjiyianni, 29 ans, qui a pu tester le fleuron d'Apple en avant-première. Confinée dans le Sud-Ouest, près de Royan, celle qui officie sous le pseudo « HLenie » a mis à profit l'appareil pour une série de superbes clichés, qu'elle nous partage en exclusivité. Elle raconte.

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Pouvez-vous nous expliquer cette série ?

J'ai voulu réaliser united nations travail assez personnel, avec l'idée d'une poétique de fifty'image, tout en prenant en compte la période très particulière dans laquelle on se trouve aujourd'hui. Dans l'atmosphère pesante du confinement, j'ai voulu réfléchir à la manière dont on aborde la question du temps, dont on questionne sa propre identité, dont on se remémore des souvenirs.

Comme j'étais sur la côte sauvage avec ma maman, cela évoque aussi pour moi l'idée de génération, de transmission. Mais je ne voulais pas que tout soit trop littéral, je voulais quelque chose de plus onirique, pour que celui qui regarde les photos laisse sa propre intériorité s'exprimer. Même si tout est très personnel : les voilages sont des rideaux coupés par ma 1000-mère, la robe que je porte était à ma mère, la chaise est à mes grands-parents, etc.

Et tout a été réalisé uniquement avec l'iPhone 12 Pro Max ?

Oui. J'ai profité d'un peu toutes les fonctionnalités de l'iPhone, le manner Portrait, le très grand angle, le zoom, etc. Ensuite, je north'ai réalisé absolument aucune retouche, à function le changement de colorimétrie (j'ai passé certaines images en noir et blanc) et de contraste. Il northward'y a pas de manipulation Photoshop, à role un peu d'étalonnage. Avec cette série, j'avais envie de jouer avec la perspective, avec les couleurs, mais aussi avec les matières - que ce soit le bois, 50'écume, le béton, le sable, 50'écorce, la peau…

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Et qu'avez-vous pensé de ce nouvel iPhone ?

J'avais déjà un iPhone 11, et j'ai retrouvé l'incroyable facilité d'utilisation de l'iPhone. Tout est unproblematic, fluide, et je me sens libre de pouvoir faire tout ce que je veux avec. J'aime beaucoup cet outil. J'ai essayé de varier les échelles de plan, j'ai exploité le yard-bending, j'ai joué avec les perspectives, je me suis aussi servi du fashion Portrait pour obtenir quelque chose qui se rapprocherait sur united nations appareil classique du 35 mm, etc. Je me suis beaucoup amusée. J'ai trouvé que l'iPhone 12 Pro Max offre une polyvalence dans la pratique qui se rapproche complètement d'une utilisation professionnelle.

Et je dois dire que j'ai été aussi époustouflée par la qualité de la vidéo. J'ai enregistré en 4K avec lx images par seconde, et le résultat est incroyable. On peut varier les angles facilement, le stabilisateur est impressionnant, ça permet une vraie fluidité de mouvements.

Maintenant, j'ai hâte de pouvoir tester le way Pro RAW [qui doit sortir d'ici la fin d'année via une mise à jour, NDLR]. Le RAW est united nations type de fichier dont je me sers comme professionnelle cascade traiter de manière beaucoup plus poussée la retouche. Avec, on peut travailler plus précisément les couleurs, le contraste, les hautes et basses lumières, etc., par rapport au JPEG classique. Pas que ça g'ait manqué spécialement jusqu'ici, mais je suis curieuse.

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Comment êtes-vous venue à la photographie ?

J'ai grandi à Tours, où j'ai longtemps suivi des cours de piano, de violoncelle et de dirge au conservatoire, avant un baccalauréat selection cinéma. Puis je suis venu à Paris cascade un chief de cinéma, et c'est là que j'ai commencé à me mettre à la photograph. Je n'ai jamais eu vraiment de cours de photographie, je suis plutôt autodidacte à ce niveau-là, mais j'avais une irrésistible envie de saisir les choses en image fixe.

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J'ai toujours été passionnée par l'expression du mouvement, d'une énergie, qu'elle soit extérieure ou intérieure, et je voulais retranscrire ça en photo. Au tout début, j'ai commencé par prendre des photos dans des clubs, à la fois des performances d'artistes en live et des gens qui dansaient. Comme ça, j'ai rencontré le gestionnaire d'une agence, qui notamment crée du contenu pour des marques, et j'ai commencé à travailler avec Nike. De manière un peu involontaire, je me suis retrouvé dans le milieu du sport, j'ai fait mes premiers pas en tant que professionnelle, et je me suis vite rendu compte que j'y trouvais exactement ce que je cherchais visuellement dans les clubs. Que je pouvais exprimer ma vision.

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En plus d'images de manner ou des reportages, vos clichés affichent désormais surtout des sportifs en pleine activity. Comment définiriez-vous votre vision ?

C'est quelque chose à laquelle je n'avais jamais vraiment réfléchi avant le confinement. Alors que j'étais seule chez moi, à Paris, j'ai pris le temps d'analyser qui je suis en tant qu'artiste, ce que je cherche à développer comme esthétique. Je la résume en une poétique de fifty'paradigm. Ce qui me plaît vraiment, c'est la poésie du mouvement, la poésie du corps, sur laquelle je veux travailler artistiquement. Je travaille tout cela toujours de manière très intuitive. Certains sont très à cheval sur la technique, moi c'est tout l'inverse, je recherche fifty'expression artistique par l'intuition.

Depuis mes débuts en photo, j'ai toujours été dans le ressenti, qui me pousse à déclencher mon appareil. En ça, 50'iPhone m'apporte une grande liberté dans ma pratique photo au quotidien, parce que, par sa légèreté, c'est très facile de le sortir et saisir immédiatement un moment. Monday iPhone, j'ai 50'impression que c'est comme le carnet d'esquisses d'united nations peintre, il me sert à glaner des images qui vont thou'inspirer au quotidien, mais aussi affiner ma patte, ma vision.

Les photos à fifty'iPhone sont comme des brouillons de vos futurs clichés ?

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Not. Disons qu'à l'origine je me servais de l'iPhone peut-être plus comme un recueil de sources d'inspiration, mais aujourd'hui très clairement c'est aussi un outil pour produire des photos de qualité. Désormais, j'utilize à la fois monday boîtier classique et mon iPhone, en fonction de ce que je veux faire. Par exemple, 50'un de mes derniers shootings [juste avant le second solitude, pour une marque de bijoux] a été entièrement réalisé avec 50'iPhone. A la fois parce que c'était sous l'eau, mais aussi parce qu'il me permet une grande liberté pour pouvoir créer hyper facilement ce que j'ai en tête. C'est une vraie liberté de mouvement et d'expression.

Êtes-vous dans l'accessoirisation de votre iPhone pour améliorer sa qualité ?

Non, pas du tout. Je fifty'utilise seul, très simplement. J'aime les choses simples, qui servent un propos, sans en faire trop. Je trouve que 50'iPhone est déjà très performant sans lui ajouter des accessoires, et même sans entrer dans les réglages complexes. Jamais je ne me suis sentie limitée quand je shootais avec fifty'iPhone. Peut-être que j'incorpore des touches techniques inconsciemment, mais alors cela se fait de manière très intuitive.

L'iPhone north'a toutefois pas encore remplacé votre Reflex.

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Non, parce que ce northward'est pas la même approche. Peut-être qu'united nations jour il pourrait. Mais il y a encore des moments où j'ai par exemple besoin du manner rafale très précis de monday boîtier. Peut-être est-ce plus par habitude et confort, je ne sais pas. En tout cas, j'ai toujours beaucoup de plaisir avec monday boîtier, c'est avec lui que j'ai commencé, je me le suis payé en bossant plusieurs mois à vendre des chaussures… Parfois, mon instinct one thousand'incite à attraper monday appareil, parfois plutôt à saisir mon iPhone.

Je ne pense pas que le téléphone remplacera fifty'appareil, parce qu'alors ça uniformiserait la pratique de la photo. Après, il est certain qu'un outil comme l'iPhone permet de rendre beaucoup plus attainable la pratique de la photographie, avec la possibilité de pouvoir s'exprimer artistiquement sans être united nations grand technicien. Tout le monde ne l'a pas encore en tête. Même mes proches sont encore surpris du résultat de certaines photos à l'iPhone.

Le rapport au sujet de la photograph est-il différent entre un Reflex et un iPhone ?

Oui et non. De manière générale, pour les photos prises sur le vif, aujourd'hui, peu importe l'appareil, les gens ont tendance à se sentir un peu agressés, parce qu'ils ont peur de l'utilisation qui en sera faite, notamment sur les réseaux sociaux. Peut-être qu'ils seront united nations peu plus méfiants si je braque mon iPhone, parce qu'ils ne se disent pas que c'est un outil d'expression artistique. Alors que pour moi, l'approche est la même : j'ai vu quelque chose, ce sujet fait partie d'un tout, et j'ai envie de figer le core.

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Propos recueillis par Boris Manenti

iPhone 12 Pro Max : 161 10 78 10 7 mm, 226 g, écran 6,7 pouces, capacité à partir de 128 Go, système photo 12 Mégapixels au dos (trois capteurs), appareil photo 12 Mégapixels en façade, vidéo 4K, reconnaissance faciale, compatible 5G, disponible en argent, graphite, or et bleu pacifique, à partir de ane 259 euros. Disponible le thirteen novembre.